Je suis très heureuse de reprendre l’habitude de tenir un blog. C’est tellement agréable de partager avec vous, au travers de textes et de photos, ma vie d’auteure.
Et, notamment, l’avancement de mon prochain roman. J’adore suivre l’activité de mes écrivains favoris sur leurs réseaux sociaux, m’inspirant de leurs techniques et me laissant rêver à un jour pouvoir vivre de ma plume comme eux.
De ce fait, j’ai vraiment très envie de mon montrer l’envers du décor et vous tenir au courant, au fil de mes articles, des étapes menant à la publication de mon futur livre (dont la sortie est prévue, je le rappelle, au printemps 2020).
Petit retour en arrière
J’ai écrit ce roman du 1er octobre 2018 au 22 février 2019, avec un rythme d’écriture soutenu. C’est le livre que j’ai écrit le plus rapidement. L’histoire dormait en moi depuis longtemps et, quand je me suis enfin autorisée à la raconter, elle a jailli de mes entrailles avec force et rapidité.
Je l’ai laissée reposer quelques mois, le temps de me concentrer sur la correction et la sortie de mon autre roman « Correspondance ». C’est seulement depuis le mois d’août que je suis revenue à elle.
J’ai d’abord effectué une première relecture en trois jours, à la mi-août, pour m’imprégner à nouveau de l’histoire et vérifier qu’il n’y avait aucune faute de cohérence. Cette relecture m’a beaucoup touchée. J’ai adoré relire l’histoire en une seule fois. Et j’avais hâte de la peaufiner pour la rendre encore meilleure.
Première correction
Je viens donc de terminer la première correction de mon futur livre. C’est une sacrée étape de franchie, étant donné que cette correction est drastique. Je supprime, je « synonymise », je « grammaticalise », je « re-conjugue », je révise mon français encore et encore car on ne connaît jamais tout – tout en savourant cette histoire que j’aime tant.
Bilan de cette première correction
1er point positif : le plaisir de la tâche.
Autant la correction de Correspondance s’est apparentée à un casse-tête, autant celle de Roman2 (appelons-le ainsi en attendant plus d’informations) a été une vraie joie. Je ne cacherai pas qu’il m’arrive de m’arracher les cheveux quand je n’arrive pas à tourner une phrase comme je souhaiterais. Mais ce qui a primé, c’est cette envie de retourner auprès de mes personnages et de cette histoire qui a beaucoup de sens pour moi.
Je pense que cette situation peut être expliquée par ma technique d’écriture. Pour Correspondance, j’ai déversé sur la page toutes mes émotions, de manière brutale et désordonnée. Entre plusieurs travaux et examens à l’université, je me vidais l’esprit en écrivant leur histoire. Alors, la correction a été une remise en ordre de ces idées. Et puis, c’est aussi un roman épistolaire, ce qui requière une écriture différente, davantage centrée sur les sentiments et la communication.
Pour Roman2, c’est une écriture « classique » : narration, description et dialogues. J’ai d’ailleurs eu un moment d’adaptation en retrouvant cette méthode, même si elle est ancrée dans mes veines vu le nombre de textes que j’ai déjà écrits ! De plus, l’histoire était hyper structurée dans mon esprit : pas tant dans les étapes que dans l’évolution émotionnelle et humaine de chaque personnage. De ce fait, j’avais un fil conducteur dans la tête qui a maintenu mon focus jusqu’au bout.
2ème point positif : moins à corriger.
Ayant désormais acquis un peu d’expérience, j’ai pu corriger certaines « fautes » directement en écrivant. Des réflexes s’installaient déjà et ma liste mentale de synonymes était plus longue encore.
Point négatif : la réalisation que j’allais devoir retravailler entièrement les 35 premières pages.
En effet, en commençant la correction – et surtout en la terminant – j’ai réalisé que les premières pages ne correspondaient plus au récit ; ou, du moins, elles devaient être réécrites. Je pense garder leurs essences mais je vais les restructurer. Je ne sais pas encore tout à fait comment je vais m’y prendre. Toutefois, j’espère réussir à améliorer ces pages sans leur porter préjudice. C’est d’autant plus délicat qu’il s’agit des pages d’introduction, celles qui attireront les lecteurs. C’est donc un point très important à ne pas bâcler ou négliger.
Quelles sont les prochaines étapes ?
La correction de ces 35 pages. C’est l’étape la plus importante à ne pas louper. Je me sens fébrile. Mais ça ne sert à rien de reculer devant l’obstacle : il faut sauter et voir où ça nous mène.
Copier la correction sur l’ordinateur. Eh oui, je suis incapable de corriger un texte directement sur un écran. Je dois imprimer les pages et utiliser des feutres et des stylos à bille, avec des codes couleurs. Malheureusement, cela signifie que je dois travailler doublement par la suite, en recopiant ma correction sur l’ordinateur. Mais j’accepte cette contrepartie sans rechigner car je ne pourrais pas travailler autrement.
Ce sont les deux étapes principales que j’espère compléter durant le mois de décembre (mais en restant flexible car il est parfois difficile d’estimer le temps nécessaire à chaque tâche).
Mais il faudrait aussi que je réfléchisse à :
La couverture. C’est loin d’être ce qu’il y a de plus urgent mais j’aimerais avoir une idée plus définie de ce que je désire réaliser.
La deuxième correction. Une autre correction en profondeur est nécessaire.
Chercher des bêta-lecteurs, à savoir des lecteurs qui corrigent votre roman avant sa parution. Etant donné que ce n’est pas toujours facile d’en trouver, vaut mieux s’y prendre à l’avance. Donc, à tout hasard, je lance déjà une annonce : si vous désirez relire mon roman et le corriger, ou si vous connaissez quelqu’un qui serait intéressé, vous pouvez me contacter (amelieadelaideantoine@gmail.com).
Je vais arrêter la liste ici car si je l’allonge, je vais me sentir débordée et ce n’est pas le but.
Conclusion
Je suis tellement ravie de vous partager l’avancement de mon futur roman. Je pense sincèrement que cette histoire trouvera ses lecteurs car elle contient plein de surprises, de douceurs, de doutes mais je pense que chacun peut s’identifier.
Ce sont toutes les informations que je peux vous partager en ce moment. (Clin d’œil : parfois, je ne peux pas résister et je vous partage des extraits exclusifs en stories Instagram. Alors, si vous voulez absolument les lire, abonnez-vous). La surprise lors de la sortie du livre n’en sera que décuplée et j’ai déjà HÂTE !
Qu’est-ce que ça fait du bien d’écrire ! Qu’est-ce que ça fait du bien de vous écrire !
J’espère que vous aurez pris autant de plaisir à lire mes mots que moi en les écrivant.
Croyez en vos rêves et réalisez-les,
Amélie-Adélaïde
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